Plongez-vous dans les Métiers de l’Eau le 25 avril lors d’un Jobday à Ath !

26 Mar 2024

Vous êtes passionné par les métiers techniques et vous cherchez une opportunité professionnelle qui a du sens et un impact positif sur la société ?
Ne cherchez pas plus loin !

 

À Ath, le 25 avril, IDEA, IPALLE et la SWDE, ouvrent leurs portes aux talents du Hainaut lors du Jobday "Les Métiers de l'eau", organisé en collaboration avec le Forem.
Cette journée unique offre l'occasion de découvrir de près les métiers essentiels liés à l'eau, tout en échangeant avec des professionnels expérimentés.
Que vous soyez électromécanicien, fontainier, technicien en environnement ou gestionnaire de chantiers, il y a une place pour vous dans ce secteur passionnant.

Découvrez comment mettre vos compétences au service de l'eau et rejoignez une équipe engagée dans la protection de l'environnement tout en assurant un emploi stable et valorisant.

Cliquez ici pour en savoir plus et vous inscrire au Jobday !

"Travailler pour un de ces opérateurs, c'est donner du sens à son job, c'est bénéficier d'un emploi stable intégrant une attention toute particulière à la protection de l'environnement tout au long du cycle de l'eau" !

Retour aux actualités

Un stage au sein d’un opérateur de l’eau

27 Fév 2024

Les intercommunales jouent un rôle essentiel dans la gestion de l’eau en Wallonie, depuis son approvisionnement jusqu’à son traitement, en passant par la distribution.
Mais quels sont les métiers de l’eau dans ces organismes ?
Plus important encore, pourquoi les stages au sein des opérateurs du secteur de l’eau sont-ils cruciaux pour celles et ceux qui aspirent à une carrière dans ce domaine ?

Dans cet article, nous explorerons l’univers des métiers de l’eau et l’importance des stages pour les futurs diplômés !

L'étendue des métiers de l'eau

Le secteur de l'eau ne se limite pas à l'entretien des canalisations ou à la purification de l'eau. Il englobe une variété de métiers passionnants, de la gestion des ressources hydriques à la surveillance de la qualité de l'eau, en passant par la planification des réseaux d'approvisionnement.
La bonne nouvelle ? Les opérateurs publics wallons du secteur offrent chaque année une multitude d'opportunités de stages pour les jeunes adultes désireux de plonger dans le domaine de l'eau !

Le rôle-clé des stages

Quel que soit le domaine, les stages jouent un rôle essentiel dans la formation. Ils permettent de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises à l'école et d'acquérir une compréhension pratique des défis du secteur, tout en rencontrant une précieuse variété de profils.
Travailler au sein d’une intercommunale offre un environnement d'apprentissage unique, où les stagiaires peuvent être directement impliqués dans des projets passionnants. Il s'agit généralement d'une première expérience professionnelle qui permet aux stagiaires de prendre goût à un métier qui a du sens et qui est utile pour l'ensemble des citoyens.

 

Une approche globale de la gestion de l'eau

Les métiers de l'eau dans les intercommunales de Wallonie s'inscrivent dans une perspective globale de gestion de l'eau. Cela signifie que les jeunes adultes en stage ont l'occasion de comprendre l'ensemble du processus, depuis la collecte de l'eau brute jusqu'à sa distribution. Cela offre une perspective holistique qui peut s'avérer inestimable pour ceux qui envisagent une carrière dans le secteur !

Un impact sur la communauté

Les stages dans les opérateurs du secteur de l'eau ont un impact direct sur la communauté. En participant à la fourniture d'eau propre et sûre, les stagiaires contribuent à la qualité de vie des citoyens de Wallonie. Cette dimension sociale ajoute une couche supplémentaire de gratification à ces métiers !

 

Préparer l'avenir

Le secteur de l'eau est confronté à des enjeux cruciaux, notamment la gestion durable des ressources hydriques et l'adaptation aux changements climatiques.
Les stages offrent l'opportunité de contribuer à la recherche de solutions innovantes pour relever ces défis et de préparer l'avenir du secteur.

 

Faites un pas vers une carrière épanouissante !

En fin de compte, les stages au sein des intercommunales de Wallonie sont un premier pas vers une carrière épanouissante dans les métiers de l'eau. Ils vous permettront d'acquérir l'expérience nécessaire, d’éveiller les passions, et de contribuer à une ressource vitale : l'eau.

Les opportunités sont nombreuses, et le secteur de l'eau offre des carrières stimulantes qui laissent une empreinte durable sur notre planète. Alors, plongez dans le monde des métiers de l'eau et préparez-vous à faire la différence dans l'avenir de Wallonie et au-delà.

Envie de postuler pour un stage ? Contactez les acteurs responsables près de chez vous !

Via leur site web :
· CILE https://emploi.cile.be/fr/vacature/16156/stage/
· IGRETEC https://igretec.com/fr/igretec/emplois-stage
· SWDE https://www.swde.be/index.php/fr/jobs/offre-emploi/demande-de-stage

Ou par e-mail :
· AIDE à jobs@aide.be
· IDEA à job@idea.be
· INASEP à recrutement@inasep.be

Retour aux actualités

Sylvie Van Goethem nous parle de sa carrière

05 Fév 2024

Cheffe de service à IGRETEC, Sylvie Van Goethem nous parle de sa carrière au sein de l’intercommunale après ses études d’ingénieur civil en construction à Louvain-la-Neuve et rappelle les nombreuses opportunités qui peuvent se présenter lors d’une carrière dans les métiers de l’eau.

Sylvie Van Goethem

 

Peux-tu me parler de ton parcours ?

J'ai suivi des études d'ingénieur civil en construction à Louvain-la-Neuve avec un intérêt particulier pour le volet hydraulique… Ensuite, j'ai obtenu un Master en Conservation des Monuments et Sites.
À la fin de mes études, j'ai découvert une annonce pour un poste au sein du bureau d’Études hydrauliques à IGRETEC, ce qui m'a tout de suite intriguée.
À cette époque, les opportunités dans ce secteur étaient limitées, alors j'ai décidé de tenter ma chance !
C'était en 2006, cela fait donc presque 18 ans que je suis là.

J'ai débuté en tant qu'Ingénieure et Gestionnaire de Projet, et j’ai travaillé au sein du département d'études des collecteurs. Mes débuts ont été marqués par l’existence de départements cloisonnés, où chacun était dans son coin, mais tout a changé en 2013 avec une nouvelle direction. Il y a alors eu une réflexion approfondie sur la manière de travailler, encourageant la collaboration entre les départements sur des thèmes plus vastes. Cela a représenté une véritable remise en question visant à optimiser notre approche ! C’est à ce moment-là que je suis devenue cheffe de département. Quelques années plus tard, en 2020, je suis devenue cheffe de service !

 

En quoi consiste ton métier en tant que cheffe de service ?

En tant que cheffe de service, je gère un grand département appelé "Ingénierie de l'eau et des espaces publics", ainsi qu'un autre département consacré aux géomètres et levés topographiques.

 

 

Quels sont les éléments qui te plaisent le plus dans ton job ?

Ce qui me plaît le plus, c'est la diversité de la fonction ! Nous sommes confrontés à des problèmes techniques, financiers, parfois juridiques, et nous travaillons de l'étude à la réception du chantier.
C'est un métier qui nécessite une réflexion approfondie entre ingénieurs, touchant à différents aspects. La polyvalence est une composante essentielle. Ce n'est pas uniquement un métier de conception ou de chantier : nous traitons des dossiers très variés, comme ceux liés à l'eau et à l'assainissement de celle-ci, mais aussi ce qui concerne les espaces publics (voiries, pistes cyclables, parcs,...).

 

Qu'est-ce qui te motive au quotidien ?

Ce qui me motive au quotidien, c'est le sens du service public. Être au service des usagers, contribuer à la mobilité douce, créer des espaces de jeux, offrir un cadre de vie idéal – tout cela donne du sens à notre travail. J'apprécie également le volet managérial. Parfois, j'ai l'impression de ne rien faire… mais en réalité, j'aide mes collègues en répondant à leurs questions et en les accompagnant !

 

Pourquoi avoir choisi cet emploi, en particulier l'aspect hydraulique ?

J'ai clairement choisi cet emploi en raison de l'aspect hydraulique qui m’a toujours attirée.
La société offrait par ailleurs de nombreuses autres opportunités qui pouvaient se présenter à moi au fil du temps grâce au développement de zones d’activités économiques.
Je savais que je ne serais pas cantonnée à un seul aspect du métier.

 

Y a-t-il une anecdote qui te vient à l'esprit lorsque tu penses à ton expérience à IGRETEC ?

Parmi les bons souvenirs, il y a le début de ma carrière avec des prospections de terrain, notamment lors de la recherche des rejets d'eaux usées. Des situations folles où nous escaladions des barbelés, avec parfois nos bottes coincées dans la boue !

 

Un mot pour encourager les futurs diplômés à se lancer dans les métiers de l'eau ?

C'est un métier qui a du sens ! Nous avons un impact direct sur l'environnement et la qualité de vie des citoyens. Alors, si vous cherchez un métier qui a du sens et qui contribue positivement, les métiers de l'eau sont une excellente option !

Retour aux actualités

Le témoignage de Gaëlle Hubert, ingénieure et gestionnaire de projets au bureau d’étude lié à l’assainissement des eaux chez IDEA.

23 Jan 2024

Gaëlle Hubert est ingénieure et gestionnaire de projets au bureau d’étude lié à l’assainissement des eaux chez IDEA. Aujourd’hui, elle partage avec nous son parcours, ce qu’elle retire chaque jour de son travail et pourquoi l’eau est un secteur d’avenir.

Peux-tu me parler de ton parcours ?
J’ai fait des études d’ingénieur industriel en chimie à Bruxelles. J’ai choisi ces études car elles offrent beaucoup de possibilités d’orientation et de débouchés, ne sachant pas au départ précisément vers où j’allais. Je m’intéresse à beaucoup de choses. J’ai finalement choisi ces études car, en discutant avec un ingénieur, il m’a dit : « Ce qui est intéressant avec ce métier, c’est qu’on peut se réorienter au fil du temps. On se spécialise, mais d’autres portes s’ouvrent au fil des années. »
Après mes études, je suis partie à l’étranger six mois, en Suède, travailler à l’agence publique de protection de l’environnement (NATURVÅRDSVERKET). J’ai travaillé dans des réserves naturelles, j’y ai par exemple fait de la gestion de la biodiversité et promotion du tourisme. Une très belle expérience sur place !
En rentrant, j’ai choisi de me réorienter vers le secteur industriel.
J’ai par la suite fait une formation en système de management de l’environnement, cela concerne les labels octroyés aux entreprises qui s’engagent à respecter une politique environnementale.
J’ai ensuite eu l’occasion un jour de faire une visite d’une industrie dans l’éco-zoning de Tertre, dans le cadre de ma formation en management de l’environnement. Pendant cette visite, ils ont proposé un stage. Au départ, j’étais chargée de m’occuper de l’économie d’énergie et du suivi ISO14000 de l’entreprise. J’y ai finalement travaillé durant 17 ans en tant que Environmental Manager, puis j’ai rejoint IDEA le 1ᵉʳ janvier 2023.

En quoi consiste ton métier ?

Je suis gestionnaire de projets et je travaille au bureau d’étude relatif à l’assainissement des eaux usées domestiques. Actuellement, je suis trois projets.

Le premier projet porte sur la conception d’une station d’épuration pour une commune à Braine-le-Comte (500 EH (Équivalent-Habitant)). Je veille à définir le besoin, choisir le terrain, aller voir les parties prenantes, les riverains, déterminer la solution technique, échanger avec l’administration, définir les objectifs liés à la masse d’eau, etc. Ensuite, il s’agira de suivre la construction et la mise en service de la station.

En ce qui concerne le second projet (40.000 EH), je suis impliquée dans un chantier qui a démarré dès mon arrivée. Je collabore avec deux autres gestionnaires, car nos expertises sont différentes et se complètent. Ce projet consiste principalement à suivre la bonne exécution du chantier jusqu’à la mise en service des installations. Ce projet est une bonne formation pour moi parce que je n’avais pas encore eu l’occasion de suivre un chantier aussi important. Je suis contente de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice.

Pour le dernier projet, je travaille avec d'autres collègues sur la station d’épuration de WASMUËL, cette station est l’une des plus anciennes du pays, construite dans les années 70. C’est également la 2ᵉ plus importante de Wallonie (250.000 EH). Son réseau de collecte est étendu et complexe, et hybride entre l’assainissement et le démergement (soit la lutte contre les inondations). La station et son adduction font l’objet d’une réhabilitation profonde, de nombreux chantiers, en cours et à venir. Elle devra à terme se conformer à la Directive relative à l’épuration des eaux urbaines en intégrant de nouvelles solutions pour gérer par exemple les micropolluants (A l’horizon 2035). La directive prévoit par ailleurs une augmentation des contrôles et la surveillance des réseaux. Je travaille sur la caractérisation de l’influent par une campagne approfondie de mesures et l’élaboration du cahier de charges pour le revamping du cœur de station.

Quels sont les éléments qui te plaisent le plus dans ton job ?

Ma première motivation, c’est mon envie de changement et d’apprentissage, j’avais envie d’exercer un autre métier et d’en apprendre sur la gestion environnementale sur le territoire où je vis en rejoignant le secteur public. Comme je connaissais IDEA, je savais que le dynamisme et le professionnalisme seraient au rendez-vous. La structure et l’environnement de travail sont agréables. On profite de nombreuses ressources et compétences. Connaissant les enjeux et les objectifs de la Directive Cadre Eau, j’ai vite compris que le poste serait intéressant !

Qu’est-ce qui te motive au quotidien ? 

Pour moi, c’est également primordial de croire en ce qu’on fait et travailler sur l’assainissement de l’eau, c’est travailler avec un objectif concret fixé par l’Europe qui est de rétablir le bon état des masses d’eau. Cet objectif ne peut être atteint que par des mesures cumulatives du secteur industriel, agricole et urbain. J’ai collaboré au projet porté par les industries de station mutualisé sur le Ecozoning de Tertre (en cours de construction par Yara), j’avais envie de m’investir dans la gestion des eaux des ménages.

Je suis convaincue que la nature peut reprendre ses droits si on lui en donne l’opportunité.

Est-ce qu’il y a une anecdote qui te vient en tête lorsque tu penses à ton expérience chez IDEA ?

Je travaille sur la caractérisation. Dans ce cadre-là, un jour, j’étais en train de prendre des échantillons en entrée en station de pompage. Mon portefeuille est alors tombé dans l’Elwasmes, qui est comme un égout du passé… En plus, c’était la veille du Doudou ; encore un peu et je n’avais pas d’argent pour faire la fête comme il faut ! Pour tenter de le récupérer, nous avons avec les collègues actionné le batardeau, ce qui m’a permis de comprendre comment le système a été conçu !


Un mot pour encourager les futurs diplômés à se lancer dans les métiers de l’eau ?

Je les inviterais à prendre connaissance des troisièmes plans de gestion des districts hydrographiques wallons adoptés en juillet 2023 par le Gouvernement wallon (disponible sur eau.wallonie.be) qui fait l’état des lieux, décrit les mesures et les objectifs environnementaux. Il y a encore du pain sur la planche et du boulot en perspective pour des années !

Il y a également beaucoup de diversité au niveau des métiers. L’eau est une ressource essentielle ! S’il y a bien quelque chose à préserver, c’est l’eau ! Non seulement pour la biodiversité, mais aussi pour la qualité de vie.
Je dis souvent aux jeunes d’aller vers les métiers techniques, car ils ouvrent beaucoup de portes… Ils ont la particularité de permettre de se réorienter selon ses affinités.

Retour aux actualités

Les Châteaux d’eau en Wallonie : les gardiens invisibles de notre approvisionnement en eau

28 Nov 2023

Lorsque nous ouvrons le robinet pour boire un verre d’eau fraîche ou prendre une douche revigorante, nous prenons souvent pour acquis la magie qui se cache derrière notre approvisionnement en eau.
En Wallonie, une série de structures discrètes et incroyablement cruciales veille sur notre accès quotidien à l’eau potable. Ces sentinelles sont connues sous le nom de châteaux d’eau, et elles jouent un rôle vital dans notre vie quotidienne. Que vous envisagiez de vous orienter vers les métiers de l’eau dans les intercommunales ou simplement curieux de connaître leur fonctionnement, plongeons ensemble dans le monde passionnant de ces châteaux pas comme les autres.

Les gardiens de l'approvisionnement en eau

L'Intercommunale Namuroise de Services Publics (INASEP) gère treize de ces impressionnants châteaux d'eau. Connues également sous le nom de réservoirs d'eau surélevés, ces structures sont conçues pour stocker et distribuer de l'eau potable dans les zones urbaines et rurales.
Elles constituent un maillon essentiel de notre système de distribution d'eau moderne, garantissant un approvisionnement constant pour nos besoins domestiques, industriels et urbains.

L'anatomie d'un château d'eau

Un château d'eau typique se compose d'un réservoir massif perché en hauteur, souvent sur une tour ou un support élevé. Cette position en altitude crée une pression naturelle dans les canalisations qui alimentent les maisons, les commerces et les industries environnantes.
La gravité joue ici un rôle capital, permettant à l'eau de circuler sans recourir à des pompes coûteuses, ce qui en fait une solution économique et efficace.


Des fonctions-clés

Les châteaux d'eau remplissent diverses fonctions vitales pour notre système d'approvisionnement en eau.

 

  1. Stockage de l'eau : un de leurs rôles principaux est de stocker de grandes quantités d'eau. Ils accumulent l'eau pendant les périodes de faible consommation pour la distribuer en période de pointe, garantissant ainsi un approvisionnement constant, même en cas d'interruption de la production d'eau.

 

  1. Équilibrage de la pression : les châteaux d'eau maintiennent une pression constante dans le réseau de distribution. Cette différence de hauteur entre le réservoir et les utilisateurs crée la pression nécessaire pour que l'eau atteigne les robinets avec la force adéquate, facilitant nos activités quotidiennes.

 

  1. Stabilisation du réseau : ils agissent comme un tampon entre la production d'eau et la demande, aidant à stabiliser le réseau de distribution. Ils compensent les variations de consommation et protègent le système contre les surpressions potentiellement dommageables.

 

  1. Sécurité Incendie : en cas d'urgence, comme les incendies, ces châteaux jouent un rôle vital. La réserve d'eau stockée permet aux pompiers d'avoir un approvisionnement supplémentaire d'eau à haute pression pour combattre les flammes efficacement.

 

Aux quatre coins de la Wallonie

Les châteaux d'eau ne sont pas seulement des symboles de l'approvisionnement en eau, mais bien plus que cela : ils sont les garants silencieux de notre qualité de vie.
Chaque fois que vous ouvrez un robinet ou que les pompiers combattent un incendie, ces structures discrètes jouent un rôle clé pour s'assurer que l'eau coule de manière fiable, constante et sûre !
Ce sont les véritables gardiens de notre bien-être, travaillant sans relâche pour s'assurer que l'eau est toujours là quand nous en avons besoin.

De la conception à la maintenance, en passant par la construction de l'ouvrage, la gestion de ces châteaux d'eau fait appel à de nombreuses compétences. Des compétences que l'on retrouve évidemment dans les 1.001 métiers utiles du secteur de l'eau !

Retour aux actualités

Ils travaillent chez IDELUX Eau

04 Oct 2023

Aujourd’hui, nous nous intéressons d’un peu plus près à IDELUX Eau, l’intercommunale luxembourgeoise spécialisée dans le secteur de l’eau, qui s’appuie sur une équipe soudée et expérimentée pour mener à bien de nombreuses missions. 

Zoom sur deux de ses collaborateurs pour en apprendre plus ! 

Les deux collaborateurs de chez IDELUX Eau

Frédéric Dubuisson

Frédéric Dubuisson

 

Cela fait bientôt 30 ans que Frédéric travaille comme exploitant pour notre intercommunale IDELUX Eau. C’est dire s’il en connaît toutes les facettes.  Son métier, il le gère ! Son expérience et ses compétences en soudure sont essentielles dans l’identification des pannes et dans la réalisation de certains travaux.

"On ne s’ennuie jamais en tant qu’exploitant de station d’épuration ; parfois à l’atelier, parfois sur le terrain, les tâches sont diverses et intéressantes.  J’apprécie aussi beaucoup l’autonomie que nous avons dans notre métier.  Former nos jeunes collègues est aussi très valorisant ."

 

Michaël Lamotte - Noces de bronze avec IDELUX Eau

Michaël Lamotte

Michaël habite à Bastogne et travaille à la station d’épuration de de sa commune.  Fort d’une formation d’électricien industriel, il travaille depuis 22 ans comme exploitant au sein d’IDELUX Eau.

"Un des gros avantages pour moi de travailler sur Bastogne, c’est que je n’ai pas besoin de voiture ! Je peux donc économiser tous les mois pour de futurs projets. Sinon, ce qui est sympa chez IDELUX Eau, c’est l’entente et la bonne humeur que nous avons au sein de l’équipe. Le travail est varié et surtout utile pour l’environnement et la société; et ça, c’est très important pour moi."

En dehors du boulot, Michaël aime passer du temps avec son entourage. C’est aussi un amateur de pêche. L’eau n’est donc jamais bien loin…

 

Vous l'aurez compris, le travail chez IDELUX Eau est multi-facettes, ce qui permet à chaque collaborateur de trouver son équilibre.

Retour aux actualités

Opération de maintenance d’une station d’épuration : un travail « hors normes » signé INASEP

Opération curage par l'Inasep
16 Août 2023

Il y a quelques semaines, une équipe de l’INASEP – l’Intercommunale Namuroise de Services Publics – a mené un travail de taille : le curage du bassin biologique de la station d’épuration de Lives-Sur-Meuse, dans la province de Namur. 

Retour sur cette mission pas comme les autres. 

Le curage du bassin biologique

Comme vous le savez, l'eau que vous utilisez tous les jours suit un circuit défini. Après être consommée par vos soins selon vos divers besoins, l'eau usée est évacuée de votre logement. Généralement, cette eau dite grise ou brune termine sa course dans l'un des bassins des stations d'épuration de la Province.

Dans le cas présent, nous nous intéressons à la station de Lives-Sur-Meuse car elle a subi une action peu courante : le curage d'un de ses bassins.

Le curage, c'est quoi ? 

Pour faire simple, le curage d'un bassin, c'est son entretien. Cela signifie qu'il doit être vidé afin de procéder à son nettoyage et la réparation de ses mécanismes. Pour situer l'ampleur de la démarche, ce sont plus de 10.000m³ d'eaux qui doivent être évacués, soit l'équivalent d'une consommation d'eau pour 93.500 habitants !

Les causes du curage

On cure un bassin en moyenne tous les 5 ans. L'opération est nécessaire, parce que de nombreux citoyens jettent des déchets non-dégradables dans les WC et canalisations. Un mauvais comportement qui finit par abîmer les aérateurs et empêche le bon fonctionnement de l'ouvrage : l'eau de la station n'est plus traitée correctement.

Pendant cette opération, des milliers d'aérateurs ont été remplacés afin d'assurer un traitement optimal de l'eau.

Ce qu'il faut en retenir

Si l'on peut ici souligner le travail remarquable effectué par les opérateurs de l'INASEP, il faut également rappeler que tous les déchets ne peuvent pas finir dans nos circuits d'eau domestique. Les intrus les plus fréquents et les plus problématiques sont, par exemple, les lingettes.

Nous soulignons le travail titanesque effectué par l'équipe de l'INASEP pour le curage de ce bassin. Néanmoins, nous tenons à vous sensibiliser quant aux types de déchets que nous jetons dans le circuit d'eau domestique. Tout n'est pas bon à jeter, même le plus insignifiant des déchets peut causer un dégât.

Alors, faites attention à votre eau !

Envie d’en savoir plus ? Découvrez le métier de technicien d'entretien de stations d'épuration !

Retour aux actualités

Découvre le job de Patrick à l’AIDE

17 Avr 2023

Acteurs essentiels du quotidien de milliers de citoyens, les agents techniques SIG comme Patrick Radermecker font preuve d’un éventail de compétences aussi diversifiées que pointues. Véritable cartographe moderne dont l’expertise nous permet d’intervenir efficacement sur le terrain, Patrick nous dévoile son métier sous toutes ses facettes… et sans filtre. Rencontre.

En quoi consiste ton métier d’agent technique SIG ?

Il s’agit principalement de numériser le réseau d’égouttage wallon. Concrètement, je regroupe et traduis toute une série de données récoltées sur le terrain afin de créer l’équivalent d’un Google Maps sous terrain. Il s’agit donc de créer une carte digitale accessible à l’ensemble des agents de terrain afin de faciliter leur travail en cas d’intervention urgente ou non.

Quels sont les éléments qui te plaisent le plus dans ton job ?

C’est un peu un travail d’archéologue ! Au départ, notre base de données est constituée d’un ensemble d’informations brutes. Il s’agit de les extraire et de les analyser pour les traduire en informations claires et précises, afin que nos agents puissent les utiliser de la manière la plus simple possible.

Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

J’ai vraiment assisté à un changement depuis 2013. Au départ, lorsque j’ai été affecté à des missions de digitalisation des réseaux d’assainissement, nous n’étions que trois agents. Mais aujourd’hui, nous sommes un service de 15 personnes dédié entièrement à la collecte, à l’analyse et à la diffusion des données métier. J’ai pu, au fil des années, développer ces missions et je continue de le faire au quotidien. Et puis, il y a aussi ce côté décryptage de données, création de nouveaux outils qui est très plaisant intellectuellement. Ce n’est jamais la même chose !

Pourquoi avoir choisi de travailler pour l'AIDE ?

Tout d'abord, j'aime à penser que mon travail est d'utilité publique. Nous sommes aux services des communes, et donc des citoyens. Par exemple, durant les inondations de 2021, l'ensemble du travail fourni pour récolter des données nous a permis d'agir sur l'ensemble du réseau touché en un peu plus d'un mois, là où cela aurait pris des années sans cette digitalisation et cette analyse continue réalisée sur le terrain. Nous avons donc pu intervenir rapidement pour aider les communes en difficulté.

J'ai vraiment eu le sentiment de faire la différence.

Retour aux actualités

Journée Mondiale de l’eau

16 Mar 2023

Pour apporter une touche wallonne à la Journée Mondiale de l’eau ce 22 mars, plusieurs acteurs du secteur public de l’eau proposent de partir à la découverte d’ouvrages.

C’est l’occasion pour tout le monde de venir (re)découvrir le fonctionnement d’un réservoir d’eau ou encore d’une station d’épuration. Nous reprenons ci-dessous les informations pratiques des différentes ouvertures par Opérateur. N’hésitez pas à consulter leur site internet et réseaux sociaux pour s’assurer des dernières mises à jour.

Programme INASEP

Découverte de la station d’épuration de Pontillas

Adresse : rue de Bierwart à 5380 Pontillas
Partez à la découverte du fonctionnement d'une station d'épuration et découvrez les différentes étapes de traitement des eaux usées avant leur rejet dans la rivière.
Accessible aux personnes à mobilité réduite.
Inscription obligatoire auprès de Samuel Vander Linden : mehaigne@meuseaval.be ou 085 71 26 55

Découverte de la station d’épuration de Maillen

Adresse : rue de Lustin 49 B à 5330 Maillen
Partez à la découverte du fonctionnement d'une récente station d'épuration à biodisques et découvrez les différentes étapes de traitement des eaux usées avant leur rejet dans la rivière.
10h à la station d'épuration de Maillen, entre le 49b et le 51 de la rue de Lustin à 5330 Assesse (Durée : 1h30)
Inscriptions obligatoires : Auprès du Contrat de rivière Haute-Meuse (date limite : 19 mars) - contact@crhm.be

Découverte de la station d’épuration de Saint-Martin

Adresse : Rue de Villeret, 5190 Jemeppe-sur-Sambre, Belgique
Partez à la découverte du fonctionnement d'une station d'épuration et découvrez les différentes étapes de traitement des eaux usées avant leur rejet dans la rivière.
Accessible aux personnes à mobilité réduite.
Inscription obligatoire via le formulaire d'inscription sur le site :
https://www.crsambre.be/agenda/jwe-jemeppe-sur-sambre-visite-guidee-de-la-station-depuration/

Programme IPALLE

Visites guidées, le dimanche 2 avril de 9h à 12h. Participation gratuite mais inscription obligatoire : www.ipalle.be ou 069/84.59.88.

Station d’épuration de Froyennes

1, chemin de l’Eau vive

Station d’épuration d’Ath

66, chemin des Peupliers

Station d’épuration de Mouscron

2, rue de la Bassée

 

Programme in BW

Visite des réservoirs d’Ohain

Les étapes de la production, du traitement et de la distribution de l'eau potable n'auront plus de secret pour vous !

Date : dimanche 26 mars
Adresse : Chemin du Pêque, 1380 Lasne (parking au cimetière situé à côté du site )
Horaire : visite de manière continue de 10h à 16h
Pas d’inscription demandée
Informations importantes :
- Pas d’accès PMR
- Prévoir des chaussures adaptées (fermées)

Visite de la Station d’épuration de Waterloo

Un petit tour en vélo en famille ? Une belle balade à pied ? Randonnez sur le thème de l‘eau : la station de Waterloo est située qu’à 4km des réservoirs d’Ohain ! (Parcours non balisé et non organisé)

Date : dimanche 26 mars
Adresse : Drève de Brocard 5, 1410 Waterloo
Horaire : visite d'1 h par groupe de 30 personnes (10h, 11h, 13h, 14h, 15h, 16h)
Activité proposée : animation d’une « Fresque – Quizz » axée sur le climat et la gestion de l’eau par SHIME (durée 15 – 20 minutes)
Réservation conseillée par mail ou téléphone : ecoconseil@waterloo.be - 02/352.99.14
Informations importantes :
- pas d’accès PMR
- Prévoir des chaussures adaptées (fermées)

Visite de la station d’épuration d’Orp (en partenariat avec BeWapp)

Découvrez les multiples étapes du traitement des eaux usées et participez également à une action de ramassage de déchets en partenariat avec BeWapp !

Date : dimanche 26 mars
Lieu de rendez-vous : Résidence Malevé
Place de Maret 1, 1350 Orp-Jauche
Horaire et activité : 09h30 -12h30
- 09h30-10h30 : ramassage de déchets
- 10h30-11h30 : visite de la station
- 11h-12h : ramassage de déchets
- 12h-12h30 : repas & partage de potage et sandwiches
Réservation demandée pour le 17 mars au plus tard par mail ou téléphone : manon.haillot@orp-jauche.be - 019/63.02.13
Informations importantes
- Prévoir des chaussures adaptées (fermées)
- Le tronçon sélectionné de ramassage des déchets tiendra compte des PMR inscrit-e-s à l’évènement.

 

Programme IDEA

Organisation de deux demi-journées destinées au grand public à travers des visites guidées

Visite de la station d’épuration de Dour

Le dimanche 19 mars à 9h30, 10h30 et 11h30 (adresse du site : rue de Baisieux à 7370 Dour - 50.415523N, 3.748178E)

Visite de la station d’épuration de Soignies-Biamont

Le dimanche 26 mars à 9h30, 10h30 et 11h30 (adresse du site : chemin de la Platinerie à 7060 Soignies - 50.594988N, 4.065879E).
Aucune réservation préalable n’est demandée.

 

Programme IGRETEC

Visite de la station d’épuration de Marchienne-au-Pont

Le dimanche 19/03 de 10h00à 16h00 (sans inscriptions).

 

Programme SWDE

Journée de l'eau à Beauraing

Le dimanche 26 mars.

Rendez-vous au réservoir du Calvaire - rue de Luxembourg (accès en face du N°45), là où aboutiront bientôt les eaux en provenance de Florennes.  Il sera également possible de nous rejoindre en participant aux promenades organisées par le Géopark

Retour aux actualités

A la rencontre de nos collègues

26 Jan 2023

Olivier, Raphaël et Jocelyn sont en charge de la gestion des réseaux de collecte des eaux usées (GTR) chez IDELUX. Aujourd’hui, afin d’en apprendre plus sur leur métier, ils nous emmènent découvrir les différentes missions qui leur incombent chaque jour.

 

Une surveillance accrue des déversoirs d’orage situés en amont des zones de baignade.

La journée commence par le contrôle des 22 déversoirs d’orage (DO) situés en amont de la zone de baignade de Neufchâteau. De manière générale, les 792 DO gérés par IDELUX Eau sont contrôlés une fois par mois.

Qu’est-ce qu’un déversoir d’orage ?

Un déversoir d’orage est un ouvrage placé sur le réseau d’égouttage qui sert de « soupape de sécurité » en cas de fortes pluies. Quand le réseau d’égout n’est plus capable d’absorber l’ensemble des eaux usées, les déversoirs d’orage permettent d’orienter le « trop plein » directement vers le milieu récepteur. Sauf incident (colmatage, par exemple), ils ne fonctionnent que lors de fortes pluies. Il est donc très important d’en contrôler le parfait état de fonctionnement.

Pour effectuer ces contrôles, les défis sont nombreux :

  • Repérer les trapillons (vive la localisation GPS et le point orange sur la taque !),
  • Trouver la bonne clé pour ouvrir le trapillon,
  • Ouvrir le trapillon (40 kg quand même !),
  • Et enfin, faire le contrôle de l’ouvrage ...

Le contrôle est essentiellement visuel.

L’équipe GTR vérifie que le déversoir d’orage n’est pas obstrué et qu’il n’y a pas d’écoulement anormal. En fonction de la profondeur, il faut parfois descendre dans la chambre de visite ou utiliser la caméra de zoomage. Une photo est ensuite prise et toutes les informations sont directement encodées dans une base de données.

A côté de la surveillance des déversoirs d’orage, l’équipe GTR est également en charge de la réalisation des cahiers des charges et des suivis de chantier liés au curage et à la réhabilitation des ouvrages.

Connaître le réseau d’égouttage : une information essentielle

La journée se poursuit par la mission de l’après-midi : il s’agit à présent de cadastrer une partie de l’égouttage d’un quartier résidentiel de Libramont.

Il faut commencer par repérer chaque regard de visite. Chacun d’entre eux est numéroté et une fiche d’informations est encodée sur tablette : profondeur, diamètre, matériau de construction de la chambre, nombre d’échelons, diamètre des canalisations intérieures, nombre de raccords, position GPS, sens d’écoulement...

Toutes ces informations sont relevées et permettent, avec l’aide de notre service Cartographie, d’actualiser presque en temps réel le PASH (Plan d'Assainissement par Sous-bassin Hydrographique).

Il faut une bonne expérience de terrain et une bonne compréhension des réseaux d’égouttage pour relever des information correctes – c’est parfois un vrai casse-tête chinois !

Retour aux actualités

Quatre bonnes raisons de boire l’eau du robinet

19 Déc 2022

On l’oublie souvent, mais l’eau du robinet a de nombreux bienfaits : pour la planète, pour l’homme, mais aussi pour son portefeuille.

 

Alors que cette ressource est à la portée de tous, dans cet article, nous te partagerons 4 raisons supplémentaires de l’adopter.

  1. 300 x moins chère
    Savais-tu que consommer l'eau de ton robinet plutôt que l'eau en bouteille te permet d'économiser plus de 300 € par personne chaque année ? En effet, le coût annuel d'une consommation journalière d'1,5L d'eau du robinet s'élève à 2,75 € contre 365 € pour la même consommation en bouteille. Epatant, non ? Boire l'eau du robinet te permet donc de faire de sacrées économies chaque année.
  2. 10,95 kg de bouteilles en plastique épargnés
    En plus d'être plus économique, l'eau du robinet est également plus écologique. Effectivement, pour chaque personne buvant une bouteille d'eau par jour, c'est un total de 365 bouteilles en plastique qui sont utilisées à l'année. Cela équivaut à 10,95 kg de bouteilles en plastique ou encore à 10 sacs PMC. De plus, la gestion de ces déchets plastique implique d'autres facteurs : comme la pollution par le transport. Cela pourrait être facilement évité en privilégiant l'eau du robinet !
  3. 100 % potable, sûre et fraîche
    Certaines personnes présentent quelques fois des craintes quant à la potabilité de l'eau du robinet. Il est important de savoir qu'en Wallonie, l'eau du robinet est le produit alimentaire le plus contrôlé. Chaque jour, des femmes et des hommes œuvrent pour s'assurer de la parfaite qualité de l'eau. En effet, chaque année, ce sont des milliers d'analyses qualité de l'eau qui sont effectuées. On leur dit merci !
  4. Une eau bonne à boire
    Il est vrai que le goût de l’eau du robinet peut varier d’une commune à l’autre. En revanche, il existe des trucs et astuces pour en améliorer son goût. Par exemple, la faire aérer pendant 30 min permet de faire disparaître l’odeur et le goût du chlore. Il suffit ensuite de la mettre au frigo et le tour est joué. Tu peux également l’aromatiser de fruits ou la faire infuser de thé, épices ou herbes aromatiques si le cœur t’en dit.

 

On t’a convaincu.e ? Dis au revoir aux bouteilles en plastique et opte dès aujourd’hui pour la gourde en inox. Tu verras, une fois adoptée, tu ne feras plus marche arrière. D’ailleurs, tu te demanderas même pourquoi tu n’as pas simplement bu l’eau de ton robinet plus tôt !
Et si tu as l’envie d’aller plus loin, rejoins-nous et toi aussi contribue à un métier qui limite les déchets d’emballage, permet aux Wallons de faire des économies et assure une qualité de l’eau irréprochable !

Retour aux actualités

Des rencontres près de chez toi !

06 Déc 2022

Alors que tu nous as peut-être rencontré au salon Talentum de Charleroi le 29 septembre dernier, le 17 novembre dernier, c’est au salon Talentum organisé au Country Hall de Liège que nous étions présents de 13 heures à 18 heures.

A l’occasion de ces événements de l’emploi, Charleroi a accueilli 2006 visiteurs alors que Liège en a compté 1891.

Durant ces deux salons, nous avons eu la chance de vous rencontrer en face-à-face et de partager avec vous les nombreux points forts qu’offrent les métiers de l’eau.

Les salons de l’emploi représentent pour nous une opportunité incroyable de rencontres enrichissantes, permettant de renforcer nos équipes de talents.

Tu recherches un métier d’avenir, utile à la collectivité et proche de chez toi ? Alors viens nous rencontrer au prochain salon auquel nous participerons.

Nous te donnons donc rendez-vous les 10 et 11 mars prochains au salon SIEP, qui aura lieu à Namur. Nous nous réjouissons déjà de cet échange !

Pour en savoir plus https://salons.siep.be/

Dans la peau d’un technicien d’exploitation

22 Juin 2022

Garants de la qualité des eaux de surface et du bon fonctionnement des outils d’assainissement, le métier de technicien d’exploitation implique de nombreuses responsabilités. Auprès d’IDELUX Eau, les équipent gèrent pas moins de 95 stations d’épuration. Ce qui demande un monitoring constant et une organisation millimétrée.

Les ouvrages d’assainissement des eaux peuvent être de plusieurs types : on compte notamment les stations d’épuration, les déversoirs d’orage ou encore les stations de relevage. Des installations qui fonctionnent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qu’il convient de surveiller et d’entretenir en permanence. La moindre défaillance technique, en effet, peut avoir de lourdes répercussions sur les outils mais aussi sur la qualité des eaux de surface.

Chargés d’assurer le parfait fonctionnement des 95 stations d’épuration gérées par IDELUX Eau, les techniciens d’exploitation se doivent de suivre un planning hebdomadaire d’interventions bien préparé en amont.

Une organisation fluide et précise

La planification incombe au chef d’équipe, qui répartit les tâches de son équipe afin que celle-ci puisse passer :

  • toutes les semaines dans chaque station d’épuration,
  • tous les mois sur les stations de relevage,
  • au moins une fois par mois dans les déversoirs d’orage

À ce programme s’ajoute également la gestion des alertes, envoyées automatiquement par les stations d’épuration. En fonction du type d’alerte (panne de courant, surchauffe, etc.), les équipes savent à quelle vitesse elles doivent intervenir sur place. Un système de garde est mis en place pour gérer ces alertes et, si besoin, se rendre sur l’ouvrage concerné. En 2021 : 467 heures de garde ont ainsi été prestées au sein d’IDELUX Eau.

Si des problèmes de réparations ou d’entretiens identifiés lors de ces visites ne peuvent pas être pris en charge directement par les techniciens, l’information est remontée afin de faire intervenir les cellules plus spécialisées : maintenance, électricité, télétransmission, programmation etc.

Capacité d’analyse et sens en éveil

La vérification d’une station de relevage comporte habituellement trois contrôles :

  • le relevé des heures de fonctionnement des pompes
  • le fonctionnement des pompes de relevage
  • un test de télégestion pour vérifier l’opérationnalité du système d’alerte

Si le principe d’une station d’épuration est relativement simple, son fonctionnement est complexe et les points à contrôler sont nombreux. L’on compte notamment :

  • Fonctionnement des pompes et des sondes
  • relevé des paramètres de la station
  • prise d’échantillons
  • contrôle des matières en suspension dans le bassin d’aération et de la limpidité de l’eau dans le bassin de décantation
  • vérification du niveau des boues
  • test de télégestion

Le contrôle d’une station d’épuration mobilise toutes les compétences de nos techniciens d’exploitation. Il s’agit tout d’abord d’interpréter les informations relevées sur le terrain et d’adapter le pilotage de la station en fonction. Il faut ensuite identifier les maintenances et les réparations à faire, les planifier et les exécuter si possible. Un exploitant expérimenté peut déceler un dysfonctionnement de la biologie juste par un contrôle visuel et olfactif.

"Je suis très heureux d'avoir décroché ce boulot intéressant et très utile pour notre environnement"

Philippe

Retour aux actualités