Rencontre avec Louise Collier, Hydrologue à la SWDE

22 Juil 2024

Louise Collier, diplômée de l’ULB avec un Master en Géologie, et Docteure en sciences après cinq années de recherche à l’Université de Namur.
Ces années d’études lui ont permis d’apprendre, évidemment, mais aussi de découvrir d’autres horizons.
Après une année sabbatique remplie de voyages et un an en bureau d’études, elle a décidé de choisir une voie : celle du job de ses rêves en devenant Hydrologue au sein de la SWDE !

Pouvez-vous nous parler de votre métier au quotidien ?

Mon métier est très varié, ce qui le rend extrêmement enrichissant et dynamique !
Bien que ma fonction me permette de télétravailler, je me déplace souvent pour des réunions ou pour aller sur le terrain.
Mes principales responsabilités incluent la protection de nos ressources en eau, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Je travaille, par exemple, à établir des périmètres de protection autour de nos captages d'eau, régulant ainsi les activités potentiellement polluantes telles que les installations de citernes à mazout ou les connexions au réseau d'égouttage.
Outre les pollutions ponctuelles, nous surveillons également les pollutions diffuses éventuelles comme les nitrates et les pesticides.

Nous collaborons aussi, par exemple, avec les carriers dans le but de valoriser leurs eaux d’exhaure, nous contribuons à trouver des solutions alternatives pour les industriels et les agriculteurs dans les régions où la ressource est plus rare, et discutons avec le Centre Régional de Crise wallon afin de prendre les décisions adaptées en période de sécheresse.

Quels aspects de votre travail appréciez-vous le plus ?

Ce que j'aime le plus, c'est le mélange de science et de relations humaines que mon rôle implique. Nous sommes des scientifiques sollicités pour notre expertise, ce qui nous amène à coordonner de nombreux projets et à collaborer étroitement avec divers acteurs.
Ce côté social et la protection de notre précieuse ressource en eau sont les éléments qui me motivent jour après jour.

Travaillez-vous en équipe ? Comment cela se passe-t-il ?

Je dirige une équipe de dessinateurs et interagis fréquemment avec d'autres géologues et ingénieurs de projets, ce qui enrichit notre travail grâce à nos diverses expériences.
Nous collaborons aussi avec des institutions extérieures (SPW, SPGE, ISSeP, SPAQuE, AwAC, etc.) et participons à des projets de développement avec les universités wallonnes, restant ainsi connectés aux évolutions de notre domaine. Au sein de notre service, nous contribuons également à des missions internationales, en particulier dans des pays francophones africains.

Avez-vous une anecdote marquante à partager concernant votre expérience à la SWDE ?

Lors d’une de mes premières visites sur un site de captage, je m'étais habillée en « mode touriste », en sandales et robe, ce qui n'était pas du tout adapté à l'environnement assez sauvage du site qui n’avait pas encore été entretenu pour la saison !
J'ai rapidement appris l'importance de porter des bottes et des vêtements appropriés.
D’ailleurs, une nouvelle collègue a récemment fait la même erreur, on a bien ri !

Quel message aimeriez-vous transmettre aux futurs diplômés intéressés par les métiers de l'eau ?

Ce métier est passionnant et diversifié : au quotidien, il mélange travail de bureau et tâches administratives avec des interventions sur le terrain.
Il est crucial de protéger nos ressources en eau et d’assurer la continuité de la production et la distribution de la ressource aux abonnés wallons.
Travailler dans ce secteur, c'est contribuer au bien commun, mais aussi d’œuvrer constamment pour l'amélioration de notre environnement !

Préservons ce bien commun dans ce contexte de changement climatique et face à la hausse de la pression anthropique sur celui-ci !

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Rencontre avec Baptiste Robert, Responsable Management Environnemental chez IGRETEC

01 Juil 2024

Baptiste Robert, Responsable Management Environnemental chez IGRETEC depuis quatre ans, travaille dur pour réduire l’impact environnemental de l’organisation.
Découvrons ensemble comment il contribue à protéger l’environnement en Wallonie jour après jour !

Pouvez-vous nous décrire votre métier au quotidien ?

Je suis en charge du système de management environnemental basé sur les normes ISO 14001 et EMAS. Mon travail consiste à gérer tout ce qui touche à l'environnement, avec pour objectif de réduire notre impact environnemental.
Cela inclut, entre autres choses, la gestion des permis d'environnement, des déchets, ainsi que la gestion des problématiques environnementales, notamment les pollutions que nous devons traiter.

Quels aspects de votre travail appréciez-vous le plus ?

Ce que j'adore dans mon travail, c'est la diversité des tâches et des facettes de l'environnement que je traite. Il y a aussi cette volonté constante d'améliorer la qualité de l'environnement et des masses d'eau de surfaces.
C'est un message que je répète souvent aux équipes : elles sont des acteurs clés de la préservation de l'environnement et de l'amélioration de la qualité des masses d'eau.
Travailler pour la population en tant que service public est également très gratifiant.

On dirait que vous avez une mission personnelle. Est-ce le cas ?

Ce n'est pas spécialement une mission personnelle, mais l'environnement a toujours été une priorité pour moi. À notre époque, il est crucial de le préserver.
Si je peux avoir un impact positif sur l'environnement, tant personnellement que professionnellement, c'est encore mieux !

Est-ce que cela vous motive au quotidien ?

Oui, c'est très motivant d'avoir un impact positif sur l'environnement. Il y a encore des mentalités à changer pour la protection de l'environnement, ce qui est un défi quotidien.
Faire bouger les choses de manière positive est un véritable moteur.

Comment se passe votre collaboration avec vos collègues ?

L'accompagnement des collègues est essentiel. Tout le monde n'est pas sensible de la même manière aux questions environnementales, mais c'est une part importante du travail.
L'objectif est de changer progressivement les mentalités et les comportements. De plus, il est important de partager énormément avec les collègues de terrains, ils ont une véritable expertise et sont souvent de bons conseils.

Avez-vous une anecdote marquante à partager concernant votre expérience chez IGRETEC ?

Je suis arrivé chez IGRETEC en plein Covid, avec des équipes à distance…
Après un an et demi, je suis allé sur une station d'épuration où un collègue m'a pris… pour un sous-traitant !
Nous avions échangé par mail, mais il ne savait pas qui j'étais !
Cela montre l'importance des contacts humains. Travailler à distance a ses limites, et les échanges en personne sont essentiels pour bien comprendre ses collègues.

Votre métier semble être très axé sur le terrain.

Absolument. Nous gérons des stations, des collecteurs, des réseaux de collecte et des stations de pompage et d'épuration. On ne peut pas tout gérer depuis un bureau, surtout avec les nombreuses problématiques du domaine de l'eau, qui est en pleine évolution. Il y a toujours des défis, qu'on ait trop d'eau tel qu’en période d’inondation ou encore au cours des derniers mois ou pas assez lors des périodes de sécheresse que l’on a pu également connaitre ces dernières années.

Quel message aimeriez-vous transmettre aux futurs diplômés intéressés par les métiers de l'eau ?

Le secteur de l'eau est en pleine mutation et recherche des talents. Les problématiques sont variées, et il y a un réel avenir dans ce domaine.
L'eau est essentielle à la vie, et il est crucial de la préserver et d’améliorer sa qualité.
Travailler dans ce secteur, c'est contribuer à résoudre des défis majeurs et assurer un bien-être commun.

robinet

Vous n'êtes pas le seul à souligner l'importance de l'eau. Pourquoi pensez-vous que c'est crucial ?

L'eau est souvent prise pour acquise, mais elle doit être préservée. Dans un pays développé, nous avons la chance d'avoir accès à l'eau, mais cela n'est pas le cas partout.
L'eau peut causer des dégâts considérables en cas d'excès, et son absence entraîne des sécheresses avec des impacts sur l'agriculture et les prix de l'alimentation.
La population doit prendre conscience de l'importance de l'eau !

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Un métier « plein d’énergie » !

17 Juin 2024

Aujourd’hui, la neutralité carbone et l’autonomie énergétique sont des objectifs prioritaires. Les opérateurs publics du secteur de l’eau, conscients de ces enjeux, accueillent dans leurs équipes des experts dans le domaine énergétique. Rencontre avec Jean-François Vanhoutvinck, Responsable énergie au sein d’in BW.

Faire fonctionner une station d'épuration demande beaucoup d'énergie et principalement de l'électricité. Pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, l'intercommunale in BW, comme bien d'autres acteurs publics, met en place une série de projets innovants. C'est là que Jean-François entre en jeu.

Titulaire d'un graduat en Électromécanique, orientation Génie climatique, il a rejoint les équipes d'in BW en 2020, après avoir travaillé dans le secteur privé. "Je suis responsable de projets énergétiques que je développe ou co-développe, de A à Z, sur les 38 stations d'épuration au sein de l’exploitation", nous explique-t-il. "Ce sont des projets importants pour lesquels je collabore avec d'autres équipes ou des prestataires externes. Cela va de la collecte de données à la mise en œuvre de solutions optimales, en passant par les phases d'étude de marché ou de gestion de chantier."

 

Diminuer la production de CO2

Tous les projets gérés par Jean-François poursuivent les mêmes objectifs : réduire la production de CO2 des stations d'épuration et tendre vers leur autosuffisance énergétique. "Nous avons entamé un processus d'électrification de notre flotte de véhicules et je travaille actuellement sur l'installation de bornes de recharge. Et pour alimenter ces bornes, mais également produire notre propre électricité verte, je m'occupe de la mise en place de panneaux photovoltaïques", précise-t-il. "Nous sommes également en pleine réflexion pour la création d'une communauté d'énergie citoyenne avec la SPGE, la SWDE et les 6 autres intercommunales."

Si les journées de Jean-François sont toutes différentes, elles ont néanmoins un point commun : elles filent à 100 à l'heure ! Entre la recherche de pistes d'amélioration, le suivi de projets sur site et les nombreux échanges avec les différents acteurs impliqués, il ne voit pas le temps passer.

 

 

Comme un poisson dans l'eau

Avant de rejoindre in BW, Jean-François travaillait pour une grande multinationale. Un boulot qu'il trouvait assez répétitif, ce qui lui donnait l'impression de tourner en rond. "Je ne voyais que des parties de projets. Or, ce dont j'avais vraiment envie, c'était d'avoir une vue à 360° d'un projet : l'imaginer, le définir, le budgétiser, le concevoir… Bref, être à la manœuvre à toutes les étapes du processus".

Jean-François ne connaissait pas le secteur de l'eau et n'imaginait pas travailler au sein d'une structure publique. "J'ai répondu à une offre d'emploi publiée sur LinkedIn. Plus que le secteur, c'est le poste qui m'a vraiment attiré. Et puis, coup de chance, c'est à quelques minutes de chez moi. C'est un sérieux avantage".

Ce choix de carrière, Jean-François ne le regrette vraiment pas. "C'est exactement ce que je voulais faire. C'est un métier passionnant où j'apprends tout le temps de nouvelles choses. Surtout, je gère des projets très intéressants qui sont autant de défis très enrichissants".

 

Servir d'exemple

Être au service du public, est-ce que cela ajoute du sens à son quotidien ? Jean-François ayant travaillé pour le privé, comment voit-il la mission du service public ? "Toute ce que l'on fait, c'est pour le bien du citoyen, c'est évident. Mais je pense aussi que nous devons montrer l'exemple. La transition énergétique est un effort que l'on doit tous mener. Mais les acteurs du secteur public sont en première ligne. Nous devons mettre en œuvre des projets qui ouvrent la voie vers d'autres modes de production et de consommation de l'énergie. Et ça, c'est particulièrement motivant".

 

Quand on dit "1.001 métiers"…

Jean-François a récemment accueilli un étudiant en stage durant quelques mois. Un étudiant qui a complètement changé sa perception des intercommunales… "Il a été très surpris de voir tout ce que l'on faisait ici. Il avait le cliché des collaborateurs qui se tournent les pouces au boulot. Et c'est tout le contraire qu'il a constaté. Il a vu la diversité de nos activités et la quantité de projets que l'on menait de front. Je crois que cela l'a un peu impressionné."

Un petit mot à l'attention de celles et ceux qui hésitent encore à rejoindre le secteur de l'eau ? "Je ne connais pas beaucoup d'entreprise qui font appel à autant de métiers différents. Alors, quelle que soit votre formation, il y a sans doute un job à la hauteur de vos attentes", conclut Jean-François.

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C’est la Journée internationale de la biodiversité !

22 Mai 2024

La Journée internationale de la biodiversité, célébrée le 22 mai, permet de rappeler que les opérateurs publics du secteur de l’eau accordent une attention particulière à la préservation de notre patrimoine naturel. Leur mission première de gestion de l’eau les place en première ligne pour la protection de la faune et de la flore locales.

Le projet Biodiversité de la SWDE

Julie Plunus collabore au Programme Biodiversité à la Société wallonne des Eaux (SWDE) pour renforcer les mesures de conservation et de restauration des milieux naturels sur plus de 1.000 hectares gérés par la SWDE.
Cela comprend l'élaboration de plans de gestion simplifiés qui tiennent compte des besoins économiques, écologiques et sociaux de chaque site, permettant ainsi de réhabiliter et de valoriser ces espaces.

 

Des chantiers respectueux de la biodiversité

Les projets d'infrastructure hydraulique en Wallonie sont conçus avec une conscience aiguë de leur impact potentiel sur l'environnement. Ces chantiers sont méticuleusement planifiés pour éviter toute perturbation des écosystèmes environnants en collaboration avec les autorités compétentes. La préservation de la ressource en eau passe aussi par la protection de la nature avec des mesures préventives.

 

Réseaux écologiques et continuité

Avec son vaste patrimoine foncier, la SWDE joue un rôle en soutenant la biodiversité à l'échelle du territoire de la Région wallonne. En aménageant des habitats naturels tels que des mares sur ses propriétés, la SWDE aide à maintenir la continuité écologique, ce qui est vital pour la migration et la survie de nombreuses espèces comme les tritons, les grenouilles et les libellules.
Ces initiatives enrichissent également le maillage écologique de la Wallonie en créant des corridors biologiques qui sont essentiels pour la santé des écosystèmes.

Un engagement partagé

Les différents acteurs du secteur de l'eau en Wallonie collaborent pour développer des stratégies intégrées de gestion de l'eau qui incorporent des pratiques écologiquement responsables. Leur engagement collectif montre que la protection de la biodiversité est intégrée dans le fonctionnement quotidien du secteur.

 

En conclusion…

Garantir au quotidien le droit à l'eau en Wallonie va de pair avec la préservation de nos écosystèmes terrestres et aquatiques !

Les opérateurs publics du secteur de l'eau l'ont d'ailleurs parfaitement intégré dans leur fonctionnement au quotidien et le développement de leurs nouveaux projets.

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Zoom sur « Nos idées ont de la valeur », la boite à idées du secteur de l’eau !

08 Mai 2024

Le 15 janvier dernier, la SWDE a lancé la troisième édition de son programme « Nos idées ont de la valeur ». Et si on vous en disait plus sur cette opération ?

 

Un secteur en constante évolution

Le secteur de l’eau est un domaine où l’innovation occupe une place importante.
Et oui, le secteur ne cesse d’évoluer ! Au fil des années, de nouvelles techniques et outils émergent, permettant une meilleure gestion des services, mais aussi un respect accru de l’environnement. Et c’est exactement dans cette optique que le programme « Nos idées ont de la valeur » a vu le jour !

Entre initiative et collaboration

Nos idées ont de la valeur, c’est un programme invitant le personnel de la SWDE mais aussi ses partenaires sectoriels, la SPGE, AQUAWAL, Digit’Eaux et la CILE à partager leurs idées innovantes pour atteindre divers objectifs.

Les thématiques concernées par cet appel à projets sont par exemple l’amélioration du rendement de réseau, l’introduction de compteurs intelligents ou encore l’anticipation des épisodes de sécheresse. Une fois les solutions soumises, un jury les analyse.

Celles sélectionnées entrent ensuite dans une phase d’incubation, permettant de les enrichir en équipe. Durant cette période, les porteurs de projet collaborent au développement de ce dernier. Ils sont guidés à cette étape par des coachs spécialisés en accompagnement de start-ups.

Après présentation au jury final, celui-ci sélectionne les projets qui verront finalement le jour.

2024, une édition réussie

Cette année, 68 idées ont été proposées. Le jury a ensuite sélectionné 17 idées, dont les équipes ont eu l’occasion de participer au bootcamp pour affiner leur projet. Entraide, créativité, partage et cohésion résument plutôt bien l’esprit de ce bootcamp.
À la fin de ces 3 jours, le 21 mars dernier, il était temps de présenter ces 17 idées retravaillées au jury final !

In fine ce sont 10 idées qui ont été présélectionnées et parmi ces 10, 4 sont d’ores & déjà partie vers l’incubation !

Rétrospective sur les éditions précédentes

Les éditions précédentes du programme ont elles aussi connu un franc succès. Parmi les solutions proposées et ayant abouti, on compte par exemple le camion-aspirateur permettant de diminuer le volume des déblais en voirie ou encore easyCONSO, un compteur intelligent avertissant un réseau interne de toute consommation anormale.

Récemment, easyCONSO a d’ailleurs permis à la Ville de Verviers de réaliser une économie d’eau à hauteur de 150.000 €. Une belle preuve de la réussite de ce projet !

La diversité des métiers et des profils au sein du secteur de l'eau est cruciale pour l'innovation.

Chaque participant apporte une perspective unique, enrichissant le processus créatif et augmentant les chances de découvrir des solutions novatrices et efficaces.
Cette variété de compétences et d'expériences est ce qui permet à des programmes comme "Nos idées ont de la valeur" de réussir.

Encourager la créativité dans un environnement collaboratif non seulement propulse les idées vers de nouvelles hauteurs mais renforce aussi la cohésion d'équipe, essentielle à la réalisation des objectifs ambitieux du secteur… Célébrons donc cette richesse de talents qui continue de façonner l'avenir de la gestion de l'eau en Wallonie !

Découvrez dès maintenant quelques-unes de ces idées en vidéo !

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L’eau à la rencontre du public

26 Avr 2024

Chaque année, dans le cadre de la Journée mondiale de l’Eau (22 mars), la Wallonie organise les Journées wallonnes de l’Eau. L’édition 2024 a été programmée du 16 au 31 mars et a permis aux opérateurs d’organiser plusieurs activités autour de ce bien précieux qu’est l’eau.

Retour sur quelques initiatives.

Sensibilisation au cycle de l’eau pour IDEA

L'IDEA, l’Agence de développement territorial du Cœur du Hainaut, a emmené de nombreux citoyens de la région à la découverte de deux de ses stations d'épuration, celles de Havré et de Feluy.

Au programme de cette opération, deux demi-journées de visites guidées à destination du grand public. Ce sont alors près de 100 personnes qui ont été sensibilisées au fonctionnement d’une de ces stations et au cycle de l’eau.

Ensuite, en collaboration avec l’association "Classe d’eau", ces visites ont été proposées à quelque 120 enfants.

L’eau sous toutes ses formes chez IDELUX

L’association intercommunale IDELUX a sauté sur l’occasion pour mettre de nouvelles stations d’épuration en service. Il s’agit des stations de Nothomb et de Tontelange, dans la commune d’Attert.

IDELUX a également publié 4 vidéos visant à apprendre au grand public à mieux gérer ses eaux (usées et pluviales). Ces vidéos ont porté sur le raccordement aux égouts, la gestion des eaux de pluie, ainsi que la problématique des lingettes que l'on jette dans les toilettes.

L'intercommunale a également partagé sur son site web une invitation pour participer au webinaire sur le référentiel de gestion des eaux pluviales du SPW à destination des professionnels de la construction.

Wallonie Sauvage avec Ipalle

L’intercommunale de gestion de l’environnement Ipalle a, quant à elle, organisé une projection du film "Wallonie Sauvage – Résilience au fil des canaux", au cinéma l’Ecran à Ath, en présence du réalisateur, Jean-Christophe Grignard. Troisième volet du film documentaire Wallonie Sauvage, le film met en lumière la résilience du milieu aquatique en Wallonie, ses canaux et voies d’eau abritant de nombreuses espèces.

Découverte d’une station d’épuration avec l’AIDE

De son côté, l'AIDE, l’Association Intercommunale pour le Démergement et l’Epuration des eaux en Province de Liège (AIDE), a Proposé aux élèves de la commune d'Amay de visiter une station d'épuration le 21 mars. Visite suivie d'un atelier sur le thème de l'eau et animé par le "Contrat de Rivière Meuse Aval".

Le 24 mars, c'est la station d'épuration de Lontzen qui ouvrait ses portes au grand public. Cet événement familial a attiré pas moins de 196 courageux qui ont bravé les giboulées pour découvrir les techniques utilisées et le fonctionnement d'une station d'épuration, au travers de visites guidées en allemand et en français.

Les visiteurs ont ensuite pu se réchauffer autour d'une collation chaude et se documenter sur les autres activités de l'AIDE dans un chapiteau installé pour l'occasion.

Le traitement des eaux par in BW

Du 18 au 24 mars, diverses stations d’épuration gérées par in BW, l’intercommunale de développement économique et environnemental de la province du Brabant wallon, ont eu la chance d’accueillir des groupes scolaires pour des visites guidées. Les stations concernées sont les stations de Nivelles, de la Vallée du Hain, de Waterloo et de Grez-Doiceau.

De plus, les stations de Waterloo et de Grez-Doiceau ont également été ouvertes au grand public le 24 mars.

 

Ces Journées wallonnes de l'Eau sont l'occasion pour les opérateurs d'ouvrir les portes de plusieurs de leurs ouvrages remarquables. Ils y accueillent un public toujours curieux de comprendre le fonctionnement d'outils au service de la qualité de nos eaux. Les activités se déroulent à chaque fois dans la bonne humeur, preuve de leur succès.

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Le parcours de Thomas Dehon, ingénieur en construction au sein d’IDEA

17 Avr 2024

Véritables chefs d’orchestre techniques, les Ingénieurs en construction ont la lourde tâche de s’assurer de la pertinence, de l’efficience et de l’impact environnemental des projets mis en place par les opérateurs de l’eau.

Aujourd’hui, c’est Thomas Dehon, ingénieur en construction au sein d’IDEA, qui répond à nos questions.

Peux-tu nous parler de ton parcours ?

On peut dire que j'ai un parcours atypique. N'ayant absolument pas l'idée de réaliser un parcours d'études supérieures, j'ai commencé mes études secondaires en technique de qualification à Saint-Luc Mons.

Lorsqu'est venu le choix de mon orientation scolaire, j'ai eu la chance d'être baigné dans le domaine du bâtiment suite à la construction de la maison familiale. C'est donc tout naturellement que je me suis pris de passion pour ce domaine, que je découvrais à peine à l'époque.

Aucunement destiné à poursuivre des études supérieures (lorsqu'on passe de 4 à 12 heures de mathématiques par semaine, ou encore que la chimie nous est complètement inconnue), c'est véritablement ma passion pour la technique qui m'a donné envie d'approfondir mes connaissances dans le domaine de la construction. C'est donc avec évidence, mais par moments non sans mal, que j'ai enchaîné sur un Bachelier en Construction à la HELHa pour enfin le clôturer avec une passerelle et un master en construction, finalité génie civil et bâtiment.

Mon histoire avec l'agence de développement territorial IDEA commence assez tôt dans mon parcours de vie, puisque c'est en master 2, lors de l'établissement de mon travail de fin d'études, que j'ai pu me pencher sur un des projets clés en termes d'assainissement pour le Cœur du Hainaut.

On m'a confié la tâche d'analyser un ouvrage d'art long de 5 km, perché à 4 mètres de hauteur, destiné à véhiculer les eaux usées du grand Mons vers la station d'épuration de Wasmuël et dont l'état structurel datant de 1970 nécessitait de dresser un constat.

Ouvrage tant emblématique dans le paysage montois qu'essentiel par sa fonction, puisqu'il alimente la deuxième plus grande station d'épuration de Wallonie et permet d'éviter les rejets d'eaux usées vers la Haine.

Fort d'une conclusion établie sur ce collecteur aérien et mon diplôme en poche, j'ai travaillé 4 ans dans un bureau d'études privé, où nous réalisions des gros projets industriels clés en main. L'aspect environnemental, c'est la facette qui me manquait le plus dans les projets que je portais à l'époque. Je souhaitais donner plus de sens à mes projets, malgré eux polluants par l'emploi de matériaux tels que le béton et l'acier, mais avec une finalité qui a du sens, améliorer l’environnement et le bien-être des citoyens.

L'autre bonne nouvelle, c'est que pendant ces 4 années, le projet a avancé et un budget de plusieurs dizaines de millions d'euros a été débloqué afin d'étudier une solution pérenne de réhabilitation de cette structure aérienne stratégique.

 

En quoi consiste ton métier ?

 Je dirais qu’élaborer, suivre et fédérer sont les mots qui décrivent au mieux ma fonction au sein d’IDEA. Débuter d’une idée, prendre en compte les désidératas, intégrer les contraintes techniques et budgétaires dans le but d’établir un avant-projet font partie de mon quotidien.

L’élaboration des plans, des métrés et du dossier technique portent l’avant-projet vers sa phase projet jusqu’à sa mise en marchés publics. Vient alors l’élaboration finale qu’est la mise en œuvre, où le virtuel des études se confronte à la réalité de terrain.

Je voulais absolument continuer les chantiers et être les bottes dans la boue, mais aussi travailler en collaboration avec mes collègues de tous horizons dans les bureaux.

 

Quels sont les éléments qui te plaisent le plus dans ton job ?

Avoir un vrai impact positif sur l’environnement ! Mon métier m’a permis de prendre conscience de l’importance du travail qu’il y a pour que chacun puisse profiter de l’eau, une ressource incroyablement précieuse. « À l’instar des égouts se trouvant sous nos pieds et dont on ignore souvent l’existence, nous oublions la facilité d’accès à l’eau que nous avons à profusion en ouvrant un simple robinet alors que des femmes et des hommes œuvrent au quotidien derrière chaque goutte d’eau ».

Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

Faire avancer les choses au niveau de l’aspect environnemental en l’alliant ma passion pour la construction et le génie civil. En termes de connotation, on construit, on utilise du béton… mais c’est à bon escient.

 

Est-ce qu’il y a une anecdote qui te vient en tête lorsque tu penses à ton expérience chez IDEA ?

Ce n’est pas vraiment une anecdote, mais ce qui me fait rire, c’est le destin : faire mon TFE, « oublier IDEA »… et y revenir pour suivre un projet que j’ai en partie initié !

 

Un mot pour encourager les futurs diplômés à se lancer dans les métiers de l’eau ?

Travailler dans une structure publique de gestion de l’eau permet de collaborer et d’interagir avec des collègues de différentes disciplines liées aux métiers de l’eau.

Les enjeux climatiques et environnementaux offrent de belles perspectives et de nombreux défis techniques. Travailler dans les métiers de l’eau peut combler les personnes qui désirent avoir un impact positif sur l’environnement, mais aussi un aspect technique avec la réalisation de chantiers d’envergure.

L’environnement prend de plus en plus de sens, mais on doit pousser l’innovation !

Les opérateurs de l’eau sont des moteurs qui permettent d’avancer vers des solutions durables et respectueuses de notre planète.

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Plongez-vous dans les Métiers de l’Eau le 25 avril lors d’un Jobday à Ath !

26 Mar 2024

Vous êtes passionné par les métiers techniques et vous cherchez une opportunité professionnelle qui a du sens et un impact positif sur la société ?
Ne cherchez pas plus loin !

 

À Ath, le 25 avril, IDEA, IPALLE et la SWDE, ouvrent leurs portes aux talents du Hainaut lors du Jobday "Les Métiers de l'eau", organisé en collaboration avec le Forem.
Cette journée unique offre l'occasion de découvrir de près les métiers essentiels liés à l'eau, tout en échangeant avec des professionnels expérimentés.
Que vous soyez électromécanicien, fontainier, technicien en environnement ou gestionnaire de chantiers, il y a une place pour vous dans ce secteur passionnant.

Découvrez comment mettre vos compétences au service de l'eau et rejoignez une équipe engagée dans la protection de l'environnement tout en assurant un emploi stable et valorisant.

Cliquez ici pour en savoir plus et vous inscrire au Jobday !

"Travailler pour un de ces opérateurs, c'est donner du sens à son job, c'est bénéficier d'un emploi stable intégrant une attention toute particulière à la protection de l'environnement tout au long du cycle de l'eau" !

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Un stage au sein d’un opérateur de l’eau

27 Fév 2024

Les intercommunales jouent un rôle essentiel dans la gestion de l’eau en Wallonie, depuis son approvisionnement jusqu’à son traitement, en passant par la distribution.
Mais quels sont les métiers de l’eau dans ces organismes ?
Plus important encore, pourquoi les stages au sein des opérateurs du secteur de l’eau sont-ils cruciaux pour celles et ceux qui aspirent à une carrière dans ce domaine ?

Dans cet article, nous explorerons l’univers des métiers de l’eau et l’importance des stages pour les futurs diplômés !

L'étendue des métiers de l'eau

Le secteur de l'eau ne se limite pas à l'entretien des canalisations ou à la purification de l'eau. Il englobe une variété de métiers passionnants, de la gestion des ressources hydriques à la surveillance de la qualité de l'eau, en passant par la planification des réseaux d'approvisionnement.
La bonne nouvelle ? Les opérateurs publics wallons du secteur offrent chaque année une multitude d'opportunités de stages pour les jeunes adultes désireux de plonger dans le domaine de l'eau !

Le rôle-clé des stages

Quel que soit le domaine, les stages jouent un rôle essentiel dans la formation. Ils permettent de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises à l'école et d'acquérir une compréhension pratique des défis du secteur, tout en rencontrant une précieuse variété de profils.
Travailler au sein d’une intercommunale offre un environnement d'apprentissage unique, où les stagiaires peuvent être directement impliqués dans des projets passionnants. Il s'agit généralement d'une première expérience professionnelle qui permet aux stagiaires de prendre goût à un métier qui a du sens et qui est utile pour l'ensemble des citoyens.

 

Une approche globale de la gestion de l'eau

Les métiers de l'eau dans les intercommunales de Wallonie s'inscrivent dans une perspective globale de gestion de l'eau. Cela signifie que les jeunes adultes en stage ont l'occasion de comprendre l'ensemble du processus, depuis la collecte de l'eau brute jusqu'à sa distribution. Cela offre une perspective holistique qui peut s'avérer inestimable pour ceux qui envisagent une carrière dans le secteur !

Un impact sur la communauté

Les stages dans les opérateurs du secteur de l'eau ont un impact direct sur la communauté. En participant à la fourniture d'eau propre et sûre, les stagiaires contribuent à la qualité de vie des citoyens de Wallonie. Cette dimension sociale ajoute une couche supplémentaire de gratification à ces métiers !

 

Préparer l'avenir

Le secteur de l'eau est confronté à des enjeux cruciaux, notamment la gestion durable des ressources hydriques et l'adaptation aux changements climatiques.
Les stages offrent l'opportunité de contribuer à la recherche de solutions innovantes pour relever ces défis et de préparer l'avenir du secteur.

 

Faites un pas vers une carrière épanouissante !

En fin de compte, les stages au sein des intercommunales de Wallonie sont un premier pas vers une carrière épanouissante dans les métiers de l'eau. Ils vous permettront d'acquérir l'expérience nécessaire, d’éveiller les passions, et de contribuer à une ressource vitale : l'eau.

Les opportunités sont nombreuses, et le secteur de l'eau offre des carrières stimulantes qui laissent une empreinte durable sur notre planète. Alors, plongez dans le monde des métiers de l'eau et préparez-vous à faire la différence dans l'avenir de Wallonie et au-delà.

Envie de postuler pour un stage ? Contactez les acteurs responsables près de chez vous !

Via leur site web :
· CILE https://emploi.cile.be/fr/vacature/16156/stage/
· IGRETEC https://igretec.com/fr/igretec/emplois-stage
· SWDE https://www.swde.be/index.php/fr/jobs/offre-emploi/demande-de-stage

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· AIDE à jobs@aide.be
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Sylvie Van Goethem nous parle de sa carrière

05 Fév 2024

Cheffe de service à IGRETEC, Sylvie Van Goethem nous parle de sa carrière au sein de l’intercommunale après ses études d’ingénieur civil en construction à Louvain-la-Neuve et rappelle les nombreuses opportunités qui peuvent se présenter lors d’une carrière dans les métiers de l’eau.

Sylvie Van Goethem

 

Peux-tu me parler de ton parcours ?

J'ai suivi des études d'ingénieur civil en construction à Louvain-la-Neuve avec un intérêt particulier pour le volet hydraulique… Ensuite, j'ai obtenu un Master en Conservation des Monuments et Sites.
À la fin de mes études, j'ai découvert une annonce pour un poste au sein du bureau d’Études hydrauliques à IGRETEC, ce qui m'a tout de suite intriguée.
À cette époque, les opportunités dans ce secteur étaient limitées, alors j'ai décidé de tenter ma chance !
C'était en 2006, cela fait donc presque 18 ans que je suis là.

J'ai débuté en tant qu'Ingénieure et Gestionnaire de Projet, et j’ai travaillé au sein du département d'études des collecteurs. Mes débuts ont été marqués par l’existence de départements cloisonnés, où chacun était dans son coin, mais tout a changé en 2013 avec une nouvelle direction. Il y a alors eu une réflexion approfondie sur la manière de travailler, encourageant la collaboration entre les départements sur des thèmes plus vastes. Cela a représenté une véritable remise en question visant à optimiser notre approche ! C’est à ce moment-là que je suis devenue cheffe de département. Quelques années plus tard, en 2020, je suis devenue cheffe de service !

 

En quoi consiste ton métier en tant que cheffe de service ?

En tant que cheffe de service, je gère un grand département appelé "Ingénierie de l'eau et des espaces publics", ainsi qu'un autre département consacré aux géomètres et levés topographiques.

 

 

Quels sont les éléments qui te plaisent le plus dans ton job ?

Ce qui me plaît le plus, c'est la diversité de la fonction ! Nous sommes confrontés à des problèmes techniques, financiers, parfois juridiques, et nous travaillons de l'étude à la réception du chantier.
C'est un métier qui nécessite une réflexion approfondie entre ingénieurs, touchant à différents aspects. La polyvalence est une composante essentielle. Ce n'est pas uniquement un métier de conception ou de chantier : nous traitons des dossiers très variés, comme ceux liés à l'eau et à l'assainissement de celle-ci, mais aussi ce qui concerne les espaces publics (voiries, pistes cyclables, parcs,...).

 

Qu'est-ce qui te motive au quotidien ?

Ce qui me motive au quotidien, c'est le sens du service public. Être au service des usagers, contribuer à la mobilité douce, créer des espaces de jeux, offrir un cadre de vie idéal – tout cela donne du sens à notre travail. J'apprécie également le volet managérial. Parfois, j'ai l'impression de ne rien faire… mais en réalité, j'aide mes collègues en répondant à leurs questions et en les accompagnant !

 

Pourquoi avoir choisi cet emploi, en particulier l'aspect hydraulique ?

J'ai clairement choisi cet emploi en raison de l'aspect hydraulique qui m’a toujours attirée.
La société offrait par ailleurs de nombreuses autres opportunités qui pouvaient se présenter à moi au fil du temps grâce au développement de zones d’activités économiques.
Je savais que je ne serais pas cantonnée à un seul aspect du métier.

 

Y a-t-il une anecdote qui te vient à l'esprit lorsque tu penses à ton expérience à IGRETEC ?

Parmi les bons souvenirs, il y a le début de ma carrière avec des prospections de terrain, notamment lors de la recherche des rejets d'eaux usées. Des situations folles où nous escaladions des barbelés, avec parfois nos bottes coincées dans la boue !

 

Un mot pour encourager les futurs diplômés à se lancer dans les métiers de l'eau ?

C'est un métier qui a du sens ! Nous avons un impact direct sur l'environnement et la qualité de vie des citoyens. Alors, si vous cherchez un métier qui a du sens et qui contribue positivement, les métiers de l'eau sont une excellente option !

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Le témoignage de Gaëlle Hubert, ingénieure et gestionnaire de projets au bureau d’étude lié à l’assainissement des eaux chez IDEA.

23 Jan 2024

Gaëlle Hubert est ingénieure et gestionnaire de projets au bureau d’étude lié à l’assainissement des eaux chez IDEA. Aujourd’hui, elle partage avec nous son parcours, ce qu’elle retire chaque jour de son travail et pourquoi l’eau est un secteur d’avenir.

Peux-tu me parler de ton parcours ?
J’ai fait des études d’ingénieur industriel en chimie à Bruxelles. J’ai choisi ces études car elles offrent beaucoup de possibilités d’orientation et de débouchés, ne sachant pas au départ précisément vers où j’allais. Je m’intéresse à beaucoup de choses. J’ai finalement choisi ces études car, en discutant avec un ingénieur, il m’a dit : « Ce qui est intéressant avec ce métier, c’est qu’on peut se réorienter au fil du temps. On se spécialise, mais d’autres portes s’ouvrent au fil des années. »
Après mes études, je suis partie à l’étranger six mois, en Suède, travailler à l’agence publique de protection de l’environnement (NATURVÅRDSVERKET). J’ai travaillé dans des réserves naturelles, j’y ai par exemple fait de la gestion de la biodiversité et promotion du tourisme. Une très belle expérience sur place !
En rentrant, j’ai choisi de me réorienter vers le secteur industriel.
J’ai par la suite fait une formation en système de management de l’environnement, cela concerne les labels octroyés aux entreprises qui s’engagent à respecter une politique environnementale.
J’ai ensuite eu l’occasion un jour de faire une visite d’une industrie dans l’éco-zoning de Tertre, dans le cadre de ma formation en management de l’environnement. Pendant cette visite, ils ont proposé un stage. Au départ, j’étais chargée de m’occuper de l’économie d’énergie et du suivi ISO14000 de l’entreprise. J’y ai finalement travaillé durant 17 ans en tant que Environmental Manager, puis j’ai rejoint IDEA le 1ᵉʳ janvier 2023.

En quoi consiste ton métier ?

Je suis gestionnaire de projets et je travaille au bureau d’étude relatif à l’assainissement des eaux usées domestiques. Actuellement, je suis trois projets.

Le premier projet porte sur la conception d’une station d’épuration pour une commune à Braine-le-Comte (500 EH (Équivalent-Habitant)). Je veille à définir le besoin, choisir le terrain, aller voir les parties prenantes, les riverains, déterminer la solution technique, échanger avec l’administration, définir les objectifs liés à la masse d’eau, etc. Ensuite, il s’agira de suivre la construction et la mise en service de la station.

En ce qui concerne le second projet (40.000 EH), je suis impliquée dans un chantier qui a démarré dès mon arrivée. Je collabore avec deux autres gestionnaires, car nos expertises sont différentes et se complètent. Ce projet consiste principalement à suivre la bonne exécution du chantier jusqu’à la mise en service des installations. Ce projet est une bonne formation pour moi parce que je n’avais pas encore eu l’occasion de suivre un chantier aussi important. Je suis contente de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice.

Pour le dernier projet, je travaille avec d'autres collègues sur la station d’épuration de WASMUËL, cette station est l’une des plus anciennes du pays, construite dans les années 70. C’est également la 2ᵉ plus importante de Wallonie (250.000 EH). Son réseau de collecte est étendu et complexe, et hybride entre l’assainissement et le démergement (soit la lutte contre les inondations). La station et son adduction font l’objet d’une réhabilitation profonde, de nombreux chantiers, en cours et à venir. Elle devra à terme se conformer à la Directive relative à l’épuration des eaux urbaines en intégrant de nouvelles solutions pour gérer par exemple les micropolluants (A l’horizon 2035). La directive prévoit par ailleurs une augmentation des contrôles et la surveillance des réseaux. Je travaille sur la caractérisation de l’influent par une campagne approfondie de mesures et l’élaboration du cahier de charges pour le revamping du cœur de station.

Quels sont les éléments qui te plaisent le plus dans ton job ?

Ma première motivation, c’est mon envie de changement et d’apprentissage, j’avais envie d’exercer un autre métier et d’en apprendre sur la gestion environnementale sur le territoire où je vis en rejoignant le secteur public. Comme je connaissais IDEA, je savais que le dynamisme et le professionnalisme seraient au rendez-vous. La structure et l’environnement de travail sont agréables. On profite de nombreuses ressources et compétences. Connaissant les enjeux et les objectifs de la Directive Cadre Eau, j’ai vite compris que le poste serait intéressant !

Qu’est-ce qui te motive au quotidien ? 

Pour moi, c’est également primordial de croire en ce qu’on fait et travailler sur l’assainissement de l’eau, c’est travailler avec un objectif concret fixé par l’Europe qui est de rétablir le bon état des masses d’eau. Cet objectif ne peut être atteint que par des mesures cumulatives du secteur industriel, agricole et urbain. J’ai collaboré au projet porté par les industries de station mutualisé sur le Ecozoning de Tertre (en cours de construction par Yara), j’avais envie de m’investir dans la gestion des eaux des ménages.

Je suis convaincue que la nature peut reprendre ses droits si on lui en donne l’opportunité.

Est-ce qu’il y a une anecdote qui te vient en tête lorsque tu penses à ton expérience chez IDEA ?

Je travaille sur la caractérisation. Dans ce cadre-là, un jour, j’étais en train de prendre des échantillons en entrée en station de pompage. Mon portefeuille est alors tombé dans l’Elwasmes, qui est comme un égout du passé… En plus, c’était la veille du Doudou ; encore un peu et je n’avais pas d’argent pour faire la fête comme il faut ! Pour tenter de le récupérer, nous avons avec les collègues actionné le batardeau, ce qui m’a permis de comprendre comment le système a été conçu !


Un mot pour encourager les futurs diplômés à se lancer dans les métiers de l’eau ?

Je les inviterais à prendre connaissance des troisièmes plans de gestion des districts hydrographiques wallons adoptés en juillet 2023 par le Gouvernement wallon (disponible sur eau.wallonie.be) qui fait l’état des lieux, décrit les mesures et les objectifs environnementaux. Il y a encore du pain sur la planche et du boulot en perspective pour des années !

Il y a également beaucoup de diversité au niveau des métiers. L’eau est une ressource essentielle ! S’il y a bien quelque chose à préserver, c’est l’eau ! Non seulement pour la biodiversité, mais aussi pour la qualité de vie.
Je dis souvent aux jeunes d’aller vers les métiers techniques, car ils ouvrent beaucoup de portes… Ils ont la particularité de permettre de se réorienter selon ses affinités.

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Les Châteaux d’eau en Wallonie : les gardiens invisibles de notre approvisionnement en eau

28 Nov 2023

Lorsque nous ouvrons le robinet pour boire un verre d’eau fraîche ou prendre une douche revigorante, nous prenons souvent pour acquis la magie qui se cache derrière notre approvisionnement en eau.
En Wallonie, une série de structures discrètes et incroyablement cruciales veille sur notre accès quotidien à l’eau potable. Ces sentinelles sont connues sous le nom de châteaux d’eau, et elles jouent un rôle vital dans notre vie quotidienne. Que vous envisagiez de vous orienter vers les métiers de l’eau dans les intercommunales ou simplement curieux de connaître leur fonctionnement, plongeons ensemble dans le monde passionnant de ces châteaux pas comme les autres.

Les gardiens de l'approvisionnement en eau

L'Intercommunale Namuroise de Services Publics (INASEP) gère treize de ces impressionnants châteaux d'eau. Connues également sous le nom de réservoirs d'eau surélevés, ces structures sont conçues pour stocker et distribuer de l'eau potable dans les zones urbaines et rurales.
Elles constituent un maillon essentiel de notre système de distribution d'eau moderne, garantissant un approvisionnement constant pour nos besoins domestiques, industriels et urbains.

L'anatomie d'un château d'eau

Un château d'eau typique se compose d'un réservoir massif perché en hauteur, souvent sur une tour ou un support élevé. Cette position en altitude crée une pression naturelle dans les canalisations qui alimentent les maisons, les commerces et les industries environnantes.
La gravité joue ici un rôle capital, permettant à l'eau de circuler sans recourir à des pompes coûteuses, ce qui en fait une solution économique et efficace.


Des fonctions-clés

Les châteaux d'eau remplissent diverses fonctions vitales pour notre système d'approvisionnement en eau.

 

  1. Stockage de l'eau : un de leurs rôles principaux est de stocker de grandes quantités d'eau. Ils accumulent l'eau pendant les périodes de faible consommation pour la distribuer en période de pointe, garantissant ainsi un approvisionnement constant, même en cas d'interruption de la production d'eau.

 

  1. Équilibrage de la pression : les châteaux d'eau maintiennent une pression constante dans le réseau de distribution. Cette différence de hauteur entre le réservoir et les utilisateurs crée la pression nécessaire pour que l'eau atteigne les robinets avec la force adéquate, facilitant nos activités quotidiennes.

 

  1. Stabilisation du réseau : ils agissent comme un tampon entre la production d'eau et la demande, aidant à stabiliser le réseau de distribution. Ils compensent les variations de consommation et protègent le système contre les surpressions potentiellement dommageables.

 

  1. Sécurité Incendie : en cas d'urgence, comme les incendies, ces châteaux jouent un rôle vital. La réserve d'eau stockée permet aux pompiers d'avoir un approvisionnement supplémentaire d'eau à haute pression pour combattre les flammes efficacement.

 

Aux quatre coins de la Wallonie

Les châteaux d'eau ne sont pas seulement des symboles de l'approvisionnement en eau, mais bien plus que cela : ils sont les garants silencieux de notre qualité de vie.
Chaque fois que vous ouvrez un robinet ou que les pompiers combattent un incendie, ces structures discrètes jouent un rôle clé pour s'assurer que l'eau coule de manière fiable, constante et sûre !
Ce sont les véritables gardiens de notre bien-être, travaillant sans relâche pour s'assurer que l'eau est toujours là quand nous en avons besoin.

De la conception à la maintenance, en passant par la construction de l'ouvrage, la gestion de ces châteaux d'eau fait appel à de nombreuses compétences. Des compétences que l'on retrouve évidemment dans les 1.001 métiers utiles du secteur de l'eau !

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Ils travaillent chez IDELUX Eau

04 Oct 2023

Aujourd’hui, nous nous intéressons d’un peu plus près à IDELUX Eau, l’intercommunale luxembourgeoise spécialisée dans le secteur de l’eau, qui s’appuie sur une équipe soudée et expérimentée pour mener à bien de nombreuses missions. 

Zoom sur deux de ses collaborateurs pour en apprendre plus ! 

Les deux collaborateurs de chez IDELUX Eau

Frédéric Dubuisson

Frédéric Dubuisson

 

Cela fait bientôt 30 ans que Frédéric travaille comme exploitant pour notre intercommunale IDELUX Eau. C’est dire s’il en connaît toutes les facettes.  Son métier, il le gère ! Son expérience et ses compétences en soudure sont essentielles dans l’identification des pannes et dans la réalisation de certains travaux.

"On ne s’ennuie jamais en tant qu’exploitant de station d’épuration ; parfois à l’atelier, parfois sur le terrain, les tâches sont diverses et intéressantes.  J’apprécie aussi beaucoup l’autonomie que nous avons dans notre métier.  Former nos jeunes collègues est aussi très valorisant ."

 

Michaël Lamotte - Noces de bronze avec IDELUX Eau

Michaël Lamotte

Michaël habite à Bastogne et travaille à la station d’épuration de de sa commune.  Fort d’une formation d’électricien industriel, il travaille depuis 22 ans comme exploitant au sein d’IDELUX Eau.

"Un des gros avantages pour moi de travailler sur Bastogne, c’est que je n’ai pas besoin de voiture ! Je peux donc économiser tous les mois pour de futurs projets. Sinon, ce qui est sympa chez IDELUX Eau, c’est l’entente et la bonne humeur que nous avons au sein de l’équipe. Le travail est varié et surtout utile pour l’environnement et la société; et ça, c’est très important pour moi."

En dehors du boulot, Michaël aime passer du temps avec son entourage. C’est aussi un amateur de pêche. L’eau n’est donc jamais bien loin…

 

Vous l'aurez compris, le travail chez IDELUX Eau est multi-facettes, ce qui permet à chaque collaborateur de trouver son équilibre.

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Opération de maintenance d’une station d’épuration : un travail « hors normes » signé INASEP

Opération curage par l'Inasep
16 Août 2023

Il y a quelques semaines, une équipe de l’INASEP – l’Intercommunale Namuroise de Services Publics – a mené un travail de taille : le curage du bassin biologique de la station d’épuration de Lives-Sur-Meuse, dans la province de Namur. 

Retour sur cette mission pas comme les autres. 

Le curage du bassin biologique

Comme vous le savez, l'eau que vous utilisez tous les jours suit un circuit défini. Après être consommée par vos soins selon vos divers besoins, l'eau usée est évacuée de votre logement. Généralement, cette eau dite grise ou brune termine sa course dans l'un des bassins des stations d'épuration de la Province.

Dans le cas présent, nous nous intéressons à la station de Lives-Sur-Meuse car elle a subi une action peu courante : le curage d'un de ses bassins.

Le curage, c'est quoi ? 

Pour faire simple, le curage d'un bassin, c'est son entretien. Cela signifie qu'il doit être vidé afin de procéder à son nettoyage et la réparation de ses mécanismes. Pour situer l'ampleur de la démarche, ce sont plus de 10.000m³ d'eaux qui doivent être évacués, soit l'équivalent d'une consommation d'eau pour 93.500 habitants !

Les causes du curage

On cure un bassin en moyenne tous les 5 ans. L'opération est nécessaire, parce que de nombreux citoyens jettent des déchets non-dégradables dans les WC et canalisations. Un mauvais comportement qui finit par abîmer les aérateurs et empêche le bon fonctionnement de l'ouvrage : l'eau de la station n'est plus traitée correctement.

Pendant cette opération, des milliers d'aérateurs ont été remplacés afin d'assurer un traitement optimal de l'eau.

Ce qu'il faut en retenir

Si l'on peut ici souligner le travail remarquable effectué par les opérateurs de l'INASEP, il faut également rappeler que tous les déchets ne peuvent pas finir dans nos circuits d'eau domestique. Les intrus les plus fréquents et les plus problématiques sont, par exemple, les lingettes.

Nous soulignons le travail titanesque effectué par l'équipe de l'INASEP pour le curage de ce bassin. Néanmoins, nous tenons à vous sensibiliser quant aux types de déchets que nous jetons dans le circuit d'eau domestique. Tout n'est pas bon à jeter, même le plus insignifiant des déchets peut causer un dégât.

Alors, faites attention à votre eau !

Envie d’en savoir plus ? Découvrez le métier de technicien d'entretien de stations d'épuration !

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Découvre le job de Patrick à l’AIDE

17 Avr 2023

Acteurs essentiels du quotidien de milliers de citoyens, les agents techniques SIG comme Patrick Radermecker font preuve d’un éventail de compétences aussi diversifiées que pointues. Véritable cartographe moderne dont l’expertise nous permet d’intervenir efficacement sur le terrain, Patrick nous dévoile son métier sous toutes ses facettes… et sans filtre. Rencontre.

En quoi consiste ton métier d’agent technique SIG ?

Il s’agit principalement de numériser le réseau d’égouttage wallon. Concrètement, je regroupe et traduis toute une série de données récoltées sur le terrain afin de créer l’équivalent d’un Google Maps sous terrain. Il s’agit donc de créer une carte digitale accessible à l’ensemble des agents de terrain afin de faciliter leur travail en cas d’intervention urgente ou non.

Quels sont les éléments qui te plaisent le plus dans ton job ?

C’est un peu un travail d’archéologue ! Au départ, notre base de données est constituée d’un ensemble d’informations brutes. Il s’agit de les extraire et de les analyser pour les traduire en informations claires et précises, afin que nos agents puissent les utiliser de la manière la plus simple possible.

Qu’est-ce qui te motive au quotidien ?

J’ai vraiment assisté à un changement depuis 2013. Au départ, lorsque j’ai été affecté à des missions de digitalisation des réseaux d’assainissement, nous n’étions que trois agents. Mais aujourd’hui, nous sommes un service de 15 personnes dédié entièrement à la collecte, à l’analyse et à la diffusion des données métier. J’ai pu, au fil des années, développer ces missions et je continue de le faire au quotidien. Et puis, il y a aussi ce côté décryptage de données, création de nouveaux outils qui est très plaisant intellectuellement. Ce n’est jamais la même chose !

Pourquoi avoir choisi de travailler pour l'AIDE ?

Tout d'abord, j'aime à penser que mon travail est d'utilité publique. Nous sommes aux services des communes, et donc des citoyens. Par exemple, durant les inondations de 2021, l'ensemble du travail fourni pour récolter des données nous a permis d'agir sur l'ensemble du réseau touché en un peu plus d'un mois, là où cela aurait pris des années sans cette digitalisation et cette analyse continue réalisée sur le terrain. Nous avons donc pu intervenir rapidement pour aider les communes en difficulté.

J'ai vraiment eu le sentiment de faire la différence.

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